Nous contemplons les restes de l’ancienne chaudière de Tejeda qui explosa il y a environ 14 millions d’années, au centre et à l’origine de l’île de la Grande Canarie.

Devant vous se tiennent les roches les plus emblématiques de l’île, fruit du refroidissement de la lave volcanique et de l’érosion : El Roque Nubio, Bentayga, Cuevas del Rey, … Tout cela nous rappelle Miguel de Unamuno quand il appela ce paysage «la tempestad petrificada » : la tempête pétrifiée.

« Debajo del Risco » (sous le rocher), nous pouvons observer distinctement les différentes couches de lave volcanique. Les anciens canariens ont profité de l’exposition plein Sud pour agrandir les creux naturels et ainsi les convertir en maison-grottes et en grottes cérémoniales.

Les sept grottes qui forment aujourd’hui le musée ethnographique des maison-grottes d’Artenara sont représentatives dans la mesure où aucun édifice n’a été construit devant et ne les cache. À la différence des autres grottes d’Artenara.

Dans ce patio extérieur, nous sommes surpris par les sculptures faites de racines, fruit de l’art et de l’imagination de l’artiste artenarien Ismael Diaz Gonzalez.

Nous vous invitons à vous asseoir « aca » (ici) pour discuter ou savourer le silence du paysage qui,tout majestueux qu’il soit, nous offre aussi calme et tranquillité. Oubliez le temps qui passe.